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Suggestion d'un sujet de discussion


Raymond

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Moi j’aurais bien un sujet qui me tient à cœur et que j’aimerais bien vous exposer, mais je ne sais pas si ce sujet vous intéressera, car il s’agit de la « mort »

Je ressens déjà, depuis chez moi, les réticences pour ne pas parler des répulsions qui vous hérissent les poils et provoquent la chair de poule.

En occident, ce que nous appelons la mort est un sujet tabou qui génère des peurs conscientes ou inconscientes qui datent de la nuit des temps et de notre culture.

 

Si vous êtes malgré tout intéressés par ce sujet, je peux l’aborder ici en essayant de le démystifier, c’est à dire en vous le présentant sous un jour nouveau qui s’impose de plus en plus au corps médical, aux soignants, aux physiciens quantiques et aux philosophes ?

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Il y a des sujets plus difficiles à aborder que d'autres et d'autres sujets à polémiques (politique par exemple). Même si le sujet principal de ce forum est le support de maxthon en français, les autres sujets de discussion seront indexés par Google et les autres moteurs de recherche, même si les sites spécialisés dans le domaine concerné seront classés en tête de liste, ce sujet de discussion pourra être consulté par des personnes intéressées par le sujet et qui ne sont pas forcément des utilisateurs de Maxthon ou du forum.

 

C'est ça toute la richesse d'Internet.;)

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Ah mais causer de mort, ou de la mort, ça m'intéresse. Mais faudra supporter un éventuel tour plus personnel...Avec respect, on peut peut-être en tirer trois interventions pertinentes ?

 

La mort est un sujet intime, en parler prendra sûrement un tour personnel, qui n’a pas été à un moment ou à un autre confronté à la mort ? Avec respect de l’interprétation de l’autre, c’est essentiel, il faudra peut-être poser quelques règles si on se lance dans ce sujet.

Tu peux préciser ce que tu entends par « on peut peut-être en tirer trois interventions pertinentes » ?

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À cet endroit je vous propose d’ouvrir un sujet sur la vision de la "Mort", j’ai noté que Bracam est partant, sachez que si c’est le seul à se manifester la proposition restera en l’état et nous poursuivrons avec Bernard, s'il le souhaite, sur nos boîtes email respectives ou sur ce billet.

 

Un soliloque ne m’intéresse pas ! C’est l’échange de points de vue qui est enrichissant pour tous pas un prêche dans le désert ! ;)

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ok pour moi , c'est un sujet qui devrait , je pense, interesser le plus grand nombre , car c'est avec la vie le deuxième point que nous avons tous en commun.

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Je peux aussi imaginer qu'il y ait trois ou quatre interventions pertinentes plutôt que deux ou trois ;-) C'est peut-être une manière de signaler que l'intimité du sujet étant ce qu'elle est, il n'est pas facile de partager. A propos de pertinence, je mets en doute celle dont je pourrais faire preuve sur ce sujet, étant donné que je crains de tomber plutôt dans la psychanalyse de bazar... Oui le sujet m'intéresse, mais surtout parce que la question me préoccupe bien davantage que lorsque j'étais jeune. Je crains que tout ceci ne soit pas très intéressant venant de moi, ou lourdingue très probablement, donc pas forcément pertinent :sick: Voilà, un petit recul dont je suis coutumier. Amitiés.

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À Polaurent : La naissance et la mort sont les deux épreuves qui sont communes aux hommes, mais aussi à toutes les autres formes de vie, " tout est impermanent " dit le Dalaï-Lama, entre ces deux épreuves communes, tous les hommes traversent des épreuves différentes du moins sur la forme, mais pas tant sur le fond.

 

À Bracam : Sur ce sujet le partage risque d’être délicat, voire rare, car la “Mort” en occident est un sujet tatou, qui intéresse plus ceux qui sont près de la fin de leur vie que les plus jeunes, ce qui est une erreur grossière, car la “Mort” frappe à tout âge. Partager c’est s’intéresser aussi aux préoccupations des autres, donc ton approche du sujet ne peut qu’être enrichissante, si nous arrivons à nous débarrasser des préjugés.

 

Je peux poser les bases de la discussion sur ce que nous appelons ici-bas la Mort, si vous êtes d’accord et vous pouvez aussi proposer les vôtres, tout ceci dans le plus grand respect de l’opinion ou de l’avis de l’autre.

 

Dans la matinée je vais vous proposer la définition de la mort en occident, définition qui ne cesse d’évoluer avec le temps et les découvertes humaines, définition qui ne se veut surtout pas être figée.

 

Ensuite il nous faudra peut-être définir quelques règles de bon sens pour pouvoir ouvrir ce sujet, avec l’accord de Ldfa dans ce forum ? ;)

 

 

 

La définition clinique de la mort c’est l’arrêt de la fonction cardiaque et respiratoire qui entraine à très court terme un arrêt des fonctions cérébrales de manière irréversible... c’est du moins ce que disent les médecins, qui ne cessent pourtant de récupérer des gens parfois au-delà d’une heure… 42 minutes après si j’en crois un article paru hier (le 19 août) dans la presse !

 

Ceci c’est la définition de la mort du corps physique, et depuis la nuit des temps se pose à l’homme la question de la survie de la conscience ou de l’âme (pour les croyants).

 

Deux camps, composés de gens tout aussi sérieux les uns que les autres s’opposent :

 

Ceux qui considèrent que la conscience est produite par le cerveau et donc pensent logiquement que cette conscience ne survit pas à la mort cérébrale, théorie qui n’a jamais pu, à ce jour, être démontrée. Pour eux la mort est la fin de la vie.

 

Une part de plus en plus importante de personnes quant à eux pensent que la conscience est délocalisée (hypothèse des physiciens quantiques), qu’elle n’est pas produite par le cerveau, mais que le cerveau serait un récepteur émetteur de cette conscience, ce n’est aussi qu’une théorie qui elle aussi n’a pas encore pu être démontrée. Pour eux la mort est considérée comme un passage vers un autre plan de la vie (ces mêmes physiciens en dénombreraient plus de 10).

 

Les recherches entreprises sur les récits des personnes ayant vécu une expérience de mort imminente ou provisoire (EMI en français ou NDE en anglais) font de plus en plus pencher la balance vers l’hypothèse d’une vie après la vie.

 

Une interview du Docteur Pim van Lommel

 

Pour vous faire une idée plus précise de ce que je souhaite aborder sur ce sujet :

 

L'interview A lire dans son intégralité ;)

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Bien Bracam vient de m’informer qu’il s’était aventuré imprudemment dans ce sujet, il ne reste plus dans le bateau que Polaurent et moi, et même peut être qu’il ne reste plus que moi ? :evil:

 

Je ne m’attendais pas à un grand engouement pour ce sujet, pour moi cette question est incontournable pour les êtres humains, le processus de mort du corps est inévitable et naturel il signe la dernière épreuve que nous aurons tous à franchir bon grès mal grès. :shy:

Fuir toute discussion sur le sujet ne retardera pas l’échéance, dont personne, et c’est heureux, ne connait ni l’heure ni le jour. :blush2:

 

Ne pas chercher s’y préparer psychologiquement, c’est un constat fait par les soignants, complique beaucoup cette épreuve, les peurs sur la mort, sur l’inconnu de ce passage obligatoire viennent compliquer voire aggraver les douleurs que peuvent éprouver le corps ce qui engendre des souffrances de l’âme. :sick:

 

Pour la première épreuve commune à tous les hommes, l'accouchement, la naissance d'un petit être humain, la femme recoit une préparation psychologique, pour l'aider à traverser plus sereinement cette épreuve difficile pour l'enfant comme pour la maman. :luv:

Comme la mort est un tabou en occident, elle ne bénéficie d’aucune préparation psychologique, ou même philosophique, l’être humain reste seul face à ses peurs et subit une mort dans la douleur et la souffrance... je vous laisse méditer sur ce dernier aspect... :sick:

 

Dans notre société matérialiste si on sait soigner le corps, on ne sait pas soulager l’âme, car c’est un principe complètement ignoré par les Occidentaux, qui nient sont existence ! :blush2:

 

Je le regrette sincèrement, mais je vais fermer ce sujet dans quelques jours, pour laisser à Polaurent le temps d’intervenir s’il le souhaite. :unsure:

 

Je me rends compte que j’ai bien fait d’ouvrir ce sujet préalable avant de me lancer dans le vif du sujet ! :D

 

Inch'Allah ! :luv:

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Je viens de dire que je ne voulais pas imposer les dégâts collatéraux de mes 40 ans de psychothérapie inaboutie à la communauté, ayant eu le temps de constater les problèmes que cela créait, les blessures, les rejets violents, et bien que je sache que l'échéance me concernant devient préoccupante. En fait, je n'ai jamais eu avec la vie un rapport convenable, et mon impuissance a grandi avec la disparition de mes espoirs de vie sensée (qui aurait dû contenir une part de bonheur dont j'ai eu une soif bien trop grande, semble-t-il). J'ai bien souvent tenté de me mettre en harmonie avec ma condition, et l'occasion de m’intéresser à la question sur le plan spirituel, raté, intellectuel, raté, scientifique, raté, mystique, raté. Mystique ? L'hypothèse que nous soyons animés par un esprit dont le corps serait, à un titre quelconque, le véhicule modeste et souffrant, fait partie quasiment de mon inconscient (inconscient collectif ?). Mais cette thèse ne m'a pour l'instant apporté aucun soulagement, et j'en suis pour l'heure à croire que l'Homme dispose naturellement, par souci de conjurer un sort inconcevable, d'une imagination débordante qui lui permet de concevoir les théories les plus diverses, sans la moindre garantie de toucher de loin ou de plus près à une forme de vérité. Je sens mes moyens si limités et déclinants que je voudrais, moins que jamais, adopter une croyance quelle qu'elle soit. Autrement dit plus que jamais, je n'envisage rien d'autre qu'une "révélation". Pourquoi ? Mais parce que la révélation a ceci de confortable qu'elle assure à celui qui croit une certaine paix, du moins on voudrait l'espérer. Y a-t-il pire source de conflits et de tortures ici-bas que certaines de ces convictions "révélées", devenues doctrines guerrières ? Non vraiment, à part la mort, que j'espère simple et définitive, faute de pouvoir imaginer un au-delà quel qu'il soit, je n'espère rien. Ah si : ne pas souffrir à l'heure de cette échéance. En cet instant, je pense être disposé à ne pas me réveiller demain.

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Le principe de la vie... est-ce « Dieu » ?

La vie pour moi est la fois simple comme principe et compliquée comme concept à expliquer ou à transmettre.

 

Si nous faisons un petit retour en arrière sans rentrer dans les détails, l’homme descend dit-on du singe (du règne animal) l’animal avait en lui le principe de sa future évolution, il contenait l’embryon de l’homme.

 

On peut donc supposer que le règne animal, était contenu à l’état de projet dans la plante (le règne végétal) et que ce règne devait être contenu lui aussi dans le règne minéral.

 

Oui je sais, raconté comme cela, c’est un raccourci saisissant, mais pas aussi saugrenu qu’en apparence.

 

Si je continue à raisonner à rebours, dans le règne minéral l’embryon devait être contenu dans quelque chose d’autres… que l’homme moderne et cartésien n’a pas encore découvert, mais qu’il soupçonne depuis la nuit des temps de l’humanité, car depuis son apparition sur cette terre il est le seul à avoir construit des mythes, des croyances, des religions, des sépultures, des temples… pour essayer de comprendre et d’expliquer l’origine de cette apparition de la vie et de la force créatrice qui lui permet d’évoluer et de s’adapter.

 

En clair l’homme cherche, depuis la nuit des temps, le grand architecte, le grand chef d’orchestre, celui dont ne peut pas prononcer le nom… celui que l’on n’a pas le droit de représenter… celui que d’autres appellent « Dieu » en occident, mais qui porte une multitude de noms ailleurs dans le monde.

 

La grande question que se pose l’homme, cette espèce issue de l’animal, dont il a hérité de certains comportements, et qu’il a encore de nos jours, beaucoup de mal à se débarrasser, « d’où vient ce potentiel énergétique capable de s’organiser en une multitude de formes vivantes et animées d’intentions, celles de croître de s’adapter aux conditions climatiques de la planète Terre, dont les anciennes traditions lui avaient donné le nom de “Gaïa”, une divinité qu’ils vénéraient et respectaient. » ?

 

Vous allez me dire quel rapport avec la mort ? Tout… tout ce que je viens de dire à un rapport avec la mort. Le principe de la vie contient la naissance, la vie ici-bas qui est basée sur une adaptation et une évolution constante, car l’homme contient et façonne l’embryon de la future évolution des espèces, évolution qui se termine par ce que nous appelons la mort.

 

Dans le principe de la vie, sous toutes ses formes, est contenu un autre grand principe, celui de l’impermanence. Le Dalaï-Lama dit “Tout est impermanent, la seule chose qui soit permanente, c’est l’impermanence” !

 

Je vous laisse méditer, aujourd’hui, sur cette quête incessante de l’homme !

 

Belle journée

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