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Histoire Ubuesque !


Raymond

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L'enseignante remplaçant le remplaçant du titulaire... n'a pas été remplacée

 

Une galègeade plus vraie nature, et ce n'est que le début, hélas ! blush.png

 

Ça n'a rien d'un début, c'est une réalité quotidienne dans l'ensemble de la France. L'Éducation Nationale va chercher des remplaçants... à Pôle Emploi. Et ces personnes peuvent se permettre de refuser les postes qui ne les intéressent pas puisqu'ils ne sont pas fonctionnaires :-)

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Ça n'a rien d'un début, c'est une réalité quotidienne dans l'ensemble de la France. L'Éducation Nationale va chercher des remplaçants... à Pôle Emploi. Et ces personnes peuvent se permettre de refuser les postes qui ne les intéressent pas puisqu'ils ne sont pas fonctionnaires :-)

 

Oui l'éducation nationale recrute (par force, puisqu'ils ferment un poste sur deux départs à la retraite) des vacataires ou des contractuels, qui peuvent bien entendu refuser le remplacement, mais n'oublions pas que ce sont des chômeurs donc le refus peut avoir des conséquences sur l'allocation.

 

Ici c'est vraiment ubuesque puisque, si tu lis jusqu'au bout l'article, c'est l'inspection académique qui confie une mission de remplacement à un fonctionnaire (titulaire remplaçant en général, mais cela peut être aussi un vacataire) et qui le lendemain le renvoi sur une autre mission de remplacement sans remplacer son remplacement initial.

 

Ce que je voulais dire c'est qu'avec le manque flagrant de personnel, cette situation ubuesque n'a pas fini de se reproduire. sad.png

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Bonjour à tous,

Ubuesque est bien le moindre des maux, et même pire que cela.

Il suffit de constater les restrictions concernant le nombre de postes, l'augmentation des charges des enseignants (toujours plus avec moins de moyens), je pense que nous nous avançons vers une génération d'incultes qu'il sera probablement facile de manipuler...

Pour moi, l'humeur est bien morose quand je vois ce que je vois, que j'entends ce que j'entends, je suis bien aise (égoïstement) d'être sorti de tout ceci...

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Bonjour,

Ben oui, j'ai connu l'éduc'mat'... et ai des difficultés à la reconnaître !

La prime aux chefs d'établissement ! Et j'ai cru comprendre que cela avait l'aval de certain(s) syndicat(s) ...

Quant à l'absentéisme, je n'ai pas de documents actuels. Mais j'ai connu la pénurie de remplaçants, les remplacements effectués un peu ça et là (en fait avec une priorité dans les classes élémentaires par rapport aux maternelles), ce qui peut se comprendre, mais qui n'est pas tolérable...

Actuellement, il me semble que l'absentéisme est dû, assez souvent, à des problèmes de malaise dans les classes (difficultés à gérer en particulier...)...

Qu'alors y faire ?

Bon courage...

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L'absentéisme dans l'Éducation Nationale m'a toujours fait l'effet d'une légende urbaine: j'ai enseigné dix ans et si il y avait des enseignants régulièrement absents c'était en général parce qu'ils se trainaient de pathologies graves (dépression nerveuse notamment). D'un autre côté, je suis loin d'avoir une vision globale de la chose et je suis sûr qu'on me trouvera 1000 contre exemples (vu la taille de la population enseignante). J'ai de nombreux amis et gens de la famille enseignants et c'est rare qu'ils manquent un cours sans raison médicale sérieuse (je suis marié à une prof qui part en cours même avec 40 degrés de fièvre, alors).

Par contre, ce qui est évident c'est que lorsqu'un prof est absent, il ya au moins trois classes qui s'en rendent compte, c'est à dire au moins 80 élèves c'est à dire 160 parents. Une personne manque et 160 autres personnes sont impactées directement et au courant: on voit bien à quel point ça fait caisse de résonnance. Je ne connais aucune autre profession dont les absences sont autant ressenties. Sans compter que les parents ressentent l'absence des profs dans leur globalité: si le prof de français est absent une semaine et un mois plus tard c'est le prof d'EPS, ils le ressentent comme un "un prof est encore absent" c'est à dire une absence de deux semaines en deux mois (il y a beaucoup le verbe "ressentir" dans cette phrase).

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quel que soit le domaine de service public le problème est le même : les budgets diminuent, le personnel diminue, la charge de travail elle ne diminue pas

donc le service n'est pas ou mal rendu

les usagers sont mécontents

le personnel est épuisé et mécontent et fait grève

les usagers sont encore plus mécontents

et on en entend des choses comme "vivement la privatisation"

 

or on voit bien que le téléphone depuis qu'il est semi privatisé marche bien mieux qu'avant !!!! avant on ouvrait une ligne dans la journée, maintenant il faut 3 semaines

avant c'était gratuit, maintenant c'est 50 euros

etc etc....

 

en ce qui concerne le domaine de la santé qui est le mien (et j'ai été aussi médecin dans l'éducation nationale...), cela va aboutir à une médecine à 2 vitesses et surtout à une médecine médiocre pour tout le monde. On est en train déjà de mettre en place un systeme de comptabilisation des actes qui aboutit à des maladies moins rentables que d'autres....... blush.png

 

 

on a juste oublié qu'un service public n'était pas fait pour être rentable

il est vrai aussi qu'on n'est plus aussi riches (en tant qu'état, parce que les consortiums commerciaux eux se portent bien...)

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