Raymond Posté(e) le 25 janvier 2011 Partager Posté(e) le 25 janvier 2011 L'enseignante remplaçant le remplaçant du titulaire... n'a pas été remplacée Une galègeade plus vraie nature, et ce n'est que le début, hélas ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lian Posté(e) le 25 janvier 2011 Partager Posté(e) le 25 janvier 2011 L'enseignante remplaçant le remplaçant du titulaire... n'a pas été remplacée Une galègeade plus vraie nature, et ce n'est que le début, hélas ! Ça n'a rien d'un début, c'est une réalité quotidienne dans l'ensemble de la France. L'Éducation Nationale va chercher des remplaçants... à Pôle Emploi. Et ces personnes peuvent se permettre de refuser les postes qui ne les intéressent pas puisqu'ils ne sont pas fonctionnaires :-) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raymond Posté(e) le 26 janvier 2011 Auteur Partager Posté(e) le 26 janvier 2011 Ça n'a rien d'un début, c'est une réalité quotidienne dans l'ensemble de la France. L'Éducation Nationale va chercher des remplaçants... à Pôle Emploi. Et ces personnes peuvent se permettre de refuser les postes qui ne les intéressent pas puisqu'ils ne sont pas fonctionnaires :-) Oui l'éducation nationale recrute (par force, puisqu'ils ferment un poste sur deux départs à la retraite) des vacataires ou des contractuels, qui peuvent bien entendu refuser le remplacement, mais n'oublions pas que ce sont des chômeurs donc le refus peut avoir des conséquences sur l'allocation. Ici c'est vraiment ubuesque puisque, si tu lis jusqu'au bout l'article, c'est l'inspection académique qui confie une mission de remplacement à un fonctionnaire (titulaire remplaçant en général, mais cela peut être aussi un vacataire) et qui le lendemain le renvoi sur une autre mission de remplacement sans remplacer son remplacement initial. Ce que je voulais dire c'est qu'avec le manque flagrant de personnel, cette situation ubuesque n'a pas fini de se reproduire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cebe Posté(e) le 26 janvier 2011 Partager Posté(e) le 26 janvier 2011 Bonjour à tous, Ubuesque est bien le moindre des maux, et même pire que cela. Il suffit de constater les restrictions concernant le nombre de postes, l'augmentation des charges des enseignants (toujours plus avec moins de moyens), je pense que nous nous avançons vers une génération d'incultes qu'il sera probablement facile de manipuler... Pour moi, l'humeur est bien morose quand je vois ce que je vois, que j'entends ce que j'entends, je suis bien aise (égoïstement) d'être sorti de tout ceci... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bracam Posté(e) le 26 janvier 2011 Partager Posté(e) le 26 janvier 2011 Tu as donc connu l'éduc'nat ? Et l'absentéisme, est-il aussi grave quon le dit, au fait ? Et la prime au mérite, foutue fausse bonne idée, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cebe Posté(e) le 27 janvier 2011 Partager Posté(e) le 27 janvier 2011 Bonjour, Ben oui, j'ai connu l'éduc'mat'... et ai des difficultés à la reconnaître ! La prime aux chefs d'établissement ! Et j'ai cru comprendre que cela avait l'aval de certain(s) syndicat(s) ... Quant à l'absentéisme, je n'ai pas de documents actuels. Mais j'ai connu la pénurie de remplaçants, les remplacements effectués un peu ça et là (en fait avec une priorité dans les classes élémentaires par rapport aux maternelles), ce qui peut se comprendre, mais qui n'est pas tolérable... Actuellement, il me semble que l'absentéisme est dû, assez souvent, à des problèmes de malaise dans les classes (difficultés à gérer en particulier...)... Qu'alors y faire ? Bon courage... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lian Posté(e) le 27 janvier 2011 Partager Posté(e) le 27 janvier 2011 L'absentéisme dans l'Éducation Nationale m'a toujours fait l'effet d'une légende urbaine: j'ai enseigné dix ans et si il y avait des enseignants régulièrement absents c'était en général parce qu'ils se trainaient de pathologies graves (dépression nerveuse notamment). D'un autre côté, je suis loin d'avoir une vision globale de la chose et je suis sûr qu'on me trouvera 1000 contre exemples (vu la taille de la population enseignante). J'ai de nombreux amis et gens de la famille enseignants et c'est rare qu'ils manquent un cours sans raison médicale sérieuse (je suis marié à une prof qui part en cours même avec 40 degrés de fièvre, alors). Par contre, ce qui est évident c'est que lorsqu'un prof est absent, il ya au moins trois classes qui s'en rendent compte, c'est à dire au moins 80 élèves c'est à dire 160 parents. Une personne manque et 160 autres personnes sont impactées directement et au courant: on voit bien à quel point ça fait caisse de résonnance. Je ne connais aucune autre profession dont les absences sont autant ressenties. Sans compter que les parents ressentent l'absence des profs dans leur globalité: si le prof de français est absent une semaine et un mois plus tard c'est le prof d'EPS, ils le ressentent comme un "un prof est encore absent" c'est à dire une absence de deux semaines en deux mois (il y a beaucoup le verbe "ressentir" dans cette phrase). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cebe Posté(e) le 27 janvier 2011 Partager Posté(e) le 27 janvier 2011 Parfaitement d'accord avec toi, Lian, Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
odyssee Posté(e) le 27 janvier 2011 Partager Posté(e) le 27 janvier 2011 quel que soit le domaine de service public le problème est le même : les budgets diminuent, le personnel diminue, la charge de travail elle ne diminue pas donc le service n'est pas ou mal rendu les usagers sont mécontents le personnel est épuisé et mécontent et fait grève les usagers sont encore plus mécontents et on en entend des choses comme "vivement la privatisation" or on voit bien que le téléphone depuis qu'il est semi privatisé marche bien mieux qu'avant !!!! avant on ouvrait une ligne dans la journée, maintenant il faut 3 semaines avant c'était gratuit, maintenant c'est 50 euros etc etc.... en ce qui concerne le domaine de la santé qui est le mien (et j'ai été aussi médecin dans l'éducation nationale...), cela va aboutir à une médecine à 2 vitesses et surtout à une médecine médiocre pour tout le monde. On est en train déjà de mettre en place un systeme de comptabilisation des actes qui aboutit à des maladies moins rentables que d'autres....... on a juste oublié qu'un service public n'était pas fait pour être rentable il est vrai aussi qu'on n'est plus aussi riches (en tant qu'état, parce que les consortiums commerciaux eux se portent bien...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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